L'usure ou la question de la matière première du danseur : son corps. L'usure paraît être un facteur dégradant : détérioration due à l'usage répété, elle évoque l'effacement, l'effritement, la perte et la disparition. Brahim Bouchelaghem aborde le thème de l'usure dans sa dimension fructueuse et bénéfique, à savoir la mesure, la résistance et la persistance : ce qui reste résiste ! Comment transcender cette usure annoncée, la transformer en processus créatif ?
À la croisée du hip-hop et de la danse contemporaine, six interprètes accompagnent Brahim Bouchelaghem sur le plateau. Portée par la musique électro de Nicolas de Zorzi, la danse se développe sur le principe de mouvements répétitifs qui évoluent et se renouvellent constamment. Bientôt, des décalages viennent perturber les mouvements d'ensemble et les individualités se détachent pour trouver la force de résister à la détérioration. Chaque danseur raconte alors sa propre façon de lutter en repoussant ses limites, à la frontière de l'épuisement. Une belle leçon de danse et de ténacité !
Chorégraphie : Brahim Bouchelaghem
Musique originale : Nicolas de Zorzi, Musiques additionnelles R.ROO et Diaphane
Lumières et scénographie : Adrien Hosdez
Construction : Quentin Hosdez
Interprétation : Fouad Atzouza, Link Berthomieux, Ismaera, Chinatsu Kosakatani, Admir Mirena, Sacha Vangrevelynghe et Brahim Bouchelaghem
Infos pratiques
20:30
De 7,00 à 21,00 euros